L’homme a créé l’intelligence artificielle dans le but de pouvoir insuffler nos propres capacités intellectuelles à des machines et qu’elles soient son égal. Et si le rêve de l’homme se réalisait… S’il finissait par faire naître une machine plus intelligente que lui… Cette hypothèse est fort probable étant donné les exploits réalisés en la matière par les scientifiques.
Les machines ne seront pas limitées, comme les humains, par la puissance brute de calcul. Pourtant, seront-elles un jour capables de raisonnement, d’intuition, voir d’émotion ? La conscience est-elle réductible à des algorithmes, aussi complexes soient-ils ?
Bientôt, nous verrons peut être fleurir des robots capables d’accomplir des plus de tâches quotidiennes comme conduire une voiture, aller faire les courses… Ces travaux, qui n’en sont qu’à leur début, laissent augurer des applications potentielles dans un large éventail de secteurs !
Pour Penrose, les opérations de la conscience humaine ne sont pas réductibles à l’exécution par les réseaux de neurones d’algorithmes aussi complexes soient-ils. Selon lui, le cerveau humain est le siège de mécanismes basés sur la gravitation quantique, et qui expliqueraient le caractère non réductible à l’algorithmie de l’intelligence.
D’ailleurs, l’intuition commune est que l’augmentation vertigineuse des capacités de calcul va s’intensifier, qu’elle permettra de fabriquer des super ordinateurs effectuant des tâches automatisées actuellement inconcevables, mais que cela ne conduira jamais à la production d’entités conscientes. L’idée sous-jacente est que l’humain possèderait une dimension supplémentaire : les machines n’auront jamais d’âme.
Pour d’autres, tout est calcul et une conscience apparaîtra spontanément quand nous fabriqueront des machines assez complexes. En tous cas, si nos cerveaux sont de véritables calculateurs biologiques, ce sont de remarquables ordinateurs.
